All eyes on Palestine
Shaïna
Il me tenait à coeur de m'engager à ma manière pour dénoncer ces tueries de masse qui durent depuis trop longtemps dans la bande de Gaza notamment. Le peuple Palestinien est persécuté, torturé et cela doit cesser.
Crions
Jeanne
« (…) le soleil se couchait - soudain le ciel devint rouge sang - j’ai fait une pause, me sentant épuisé, et me suis appuyé contre la grille - il y avait du sang et des langues de feu au-dessus du fjord bleu-noir et de la ville - mes amis ont continué à marcher, et je suis resté là tremblant d’anxiété - et j’ai entendu un cri infini déchirer la Nature » Edvard Munch
Voici une série de photos inspirée de tableaux de l’artiste Edvard Munch. Vous devez le connaître pour son tableau « Le cri » de 1893. Ce tableau si connu et expressif m’a donné l’envie, une nuit, de réaliser des photos autour de ce tableau, mais aussi des émotions dont il parle. Cette œuvre fait partie d’une série du même genre réalisée sur plusieurs années par le peintre. Il traite notamment l’état d’anxiété, d’angoisse. Les raisons de cette angoisse sont vastes, mais le peintre souhaitait surtout parler d’une anxiété, face à notre société, qui nous consume à petit feu.
L’idée donc de ces photos était de retransmettre cet état, ces émotions, cette tourmente en gardant un peu des couleurs et de l’esthétique des tableaux.
Le peintre est notamment connu pour « Le cri » fait en 1893 représentation de l’anxiété, l’angoisse face à notre monde. Mais saviez-vous que 3 autres tableaux ont été fait dans la même esthétique que celui-ci ? Dans la lignée du « Cri », l’artiste avait peint un tableau un an plus tôt en 1892 nommé « Désespoir (humeur au coucher de soleil) ». Un Homme y figure au premier plan, penché vers l’eau qui passe sous un pont, le pont. Cette peinture est le début d’une réflexion, d’une inquiétude autour de notre condition et notre place dans notre société. Mais un autre tableau nommé « Désespoir » existe, daté de 1894, un an après « Le cri ». Une personne y figure au premier plan, comme abattu, désespérée.
Tout cela pour vous montrer la continuité de notre série de photos autour de ce thème d’angoisse, de désespoir, d’anxiété inspiré par Edvard Munch.
Munch a bien fait un tableau de plus en 1894 dans cette même esthétique que nous connaissons. Ce dernier s’appelle « Anxiété », de quoi bien fermer ce thème en peinture et pour moi en photo. L’angoisse, l’anxiété, le désespoir, tout cela s’entremêlent et peuvent ne faire qu’un. Voici donc une représentation de ma part autour de ces tableaux de Munch et ces émotions, ressentis.
Pity Party
Modèle : Amel
Gâteau : Honey Butter Cake
Cette série de photo nous raconte une histoire inspirée de la chanson et du clip Pity Party de Melanie Martinez. Le gâteau a été réalisé sur mesure spécialement pour le shooting.
Imbolc
Lucie
Ce shooting a été pensé autour du sabbat d'Imbolc. C'est est une fête, un sabbat païen qui célèbre la fin progressive de l’hiver, la fin de la période sombre. Il s’agit d’une purification qui prend place à la fin de l’hiver, laissant place à l’espoir et au retour des beaux jours. Imbolc est un symbole de renouveau et m’a clairement fait penser au perce-neige, qui fleurit en ce moment.
Créature
Célia
Ce shooting a été pensé autour de l'esprit d'Halloween ou sabbat de Samhain.
Sabbat de Lughnasadh
Sophie
À mi-chemin entre l’été et l’automne, Lughnasadh, ou Lammas, est une fête païenne, ou sabbat, qui a lieu le 1er août pour célébrer le début de la saison des récoltes. Lughnasadh est considéré comme la première récolte et le prochain sabbat Mabon est considéré comme la deuxième récolte.
Nous avons voulu illustrer ce Sabbat à travers cette série de photo, autour d'une déesse du soleil qui fait murir le blé afin d'aider aux récoltes.
Réalité absurde et renversée
Wallis
My body, my choice
Anaïs et Lisa
Environ 73 millions d'avortements sont provoqués chaque année dans le monde et environ 45% de l'ensemble des avortements sont non sécurisés. Ce droit fondamental ne doit pas nous être arraché.
Brut
Autoportrait
« A l’état naturel »
C’est exactement ce que j’ai voulu faire et montrer à travers cette série de photos réalisées en autoportraits.
Je souhaite montrer cet état naturel du corps, sans artifices, ni retouches comme nous pouvons le voir partout. La plupart des corps que l’on nous présente sont modifiés que ça soit sur les réseaux sociaux, dans les pubs, etc.
Le mot brut est également utilisé dans la photographie pour désigner une photo au format brut c’est-à-dire sans retouches, la photo est telle qu’elle a été prise sur le moment.
Notre corps est comme il est, il subit et change constamment son apparence, c’est un fait indéniable. Nos « imperfections » font de nous ce que nous sommes, pourquoi les cacher ?
Voici donc cette série de photographies appelée brut, une série qui a été complexe à réaliser pour moi, ces « défauts » étant en partie des complexes pour moi mais ces petites choses font que mon corps est différent et c’est le mien, je me dois de le chérir. C’est mon corps, qui vit.
Jaune
Autoportrait
Atteinte d'endométriose, j'ai réalisé une petite série d'autoportrait dans cette chambre jaune découverte en vacances. Je souhaite que la maladie soit enfin reconnue comme handicapante, le quotidien avec l'endométriose est très loin d'être facile....
Mon corps, Ma flore.
Ambre
Nous savons que le corps d'une femme est facilement sexualisé, stigmatisé, stéréotypé et cette série a pour but de dénoncer tous ces problèmes. La femme est un Homme, elle dispose de son corps comme elle l'entend. Pour être précis, cette série a pour but d'illustrer qu'une femme fait bien évidemment ce qu'elle souhaite de son corps mais surtout de sa flore et plus précisément de ses poils. Combien de fois avons-nous entendu "les poils c'est sale", pourtant les hommes peuvent exposer leurs poils sans avoir la moindre remarque alors pourquoi pas les femmes ? Ceci est un problème de mentalité de la société puisque les femmes ne sont pas égales aux hommes depuis toujours, cela doit changer.
Hypersensibilité
Autoportrait
Le confinement lié au coronavirus m'a poussé à faire une véritable réflexion sur l’hypersensibilité, cette particularité qui touche 25% de la population d'Europe et dont je fais partie. Les sentiments sont toujours trop forts, les émotions débordent et notre coeur fait des montagnes russes. Nous passons d'une émotion à une autre en un rien de temps, la descente aux enfers peut être rapide. Nous sommes également souvent sensibles aux sons et aux odeurs. Cette particularité fait partie de nous dès la naissance, nous naissons hypersensible. Cette différence nous amène souvent à réfléchir sur nous-même pour comprendre "ce qui cloche" chez nous, la différence est difficile à vivre. Trop ressentir nous fait cogiter, constamment, le science prouve même que les personnes hypersensibles ont 50% de plus de connexions cérébrales. Mais si nous sommes de véritables éponges émotionnelles notamment avec les sentiments des autres, nous développons rapidement une grande capacité d'empathie et nous sommes souvent très altruistes. Toutes ces caractéristiques qui nous définissent nous permettent d'être créatif, d'utiliser l'art comme moyen de communication de nos émotions trop intenses pour essayer d'extérioriser ce que notre coeur nous crie chaque jour. Pour représenter ça, en voici ma série photographique...
Oradour-sur-Glane
J'ai eu l’opportunité d'aller dans ce sombre village détruit par l'Histoire, j'en retranscris l'ambiance qui se dégage de ses lieux...
